Martyrologium Romanum
Biturigis
in Aquitania, sanctæ Ioannæ Valois, quæ, Galliæ regina, vinculo matrimonii cum
Ludovico rege Duodecimo nullo declarato, ad Deum confugit, singulari pietate
Crucem excoluit et Ordinem Sanctissimæ Annuntiationis beatæ Mariæ Virgoinis
fundavit.
Te
Bourges in Aquitanië de heilige Johanna van Valois, koningin van Frankrijk, die
na de nietigverklaring van haar huwelijk met koning Lodewijk XII haar toevlucht
nam tot God , een bijzondere devotie koesterde voor het Kruis en de Orde
stichtte van de Allerheiligste Aankondiging aan de Heilige Maagd Maria.
« Elle avait
la taille contrefaite et les traits du visage irréguliers. Un caractère plein
de franchise et de bonté ne suffisait pas à son père pour lui pardonner sa
difformité. Elle fut mariée à 12 ans avec Louis, duc d’Orléans son cousin
germain qui ne l’appréciait guère. Celui-ci s’étant révolté contre le roi
Charles VIII, Jeanne plaida sa cause et sauva sa tête.
Devenu roi sous le nom de Louis XII, le duc d’Orléans, chercha à éloigner
Jeanne et à faire annuler son mariage afin d’épouser Anne de Bretagne. Ayant
obtenu ce qu’il voulait, il offrit à Jeanne le duché de Berry et plusieurs
villes, et une forte pension. Jeanne se retira à Bourges, et se consacra à la
prière et aux œuvres de charité ; dans la simplicité, y recevant le surnom
de « la Bonne Duchesse ».
Elle fonda à Bourges un institut de vierges consacrées sous le nom de
l’Annonciation de la sainte Vierge, Mère de Dieu, plus connu sous le nom
d’Annonciade. Le franciscain Gabriel Maria en rédigea les Règles. Jeanne y prit
l’habit à la Pentecôte 1504, et y mourut le 4 février 1505. Elle y reposa et y
fut honorée jusqu’à ce que les Huguenots brûlent ses restes en 1562.
L’iconographie de cette page provient des églises parisiennes. A Paris, son
iconographie romantique n’a rien à voir avec les descriptions des
contemporains…
Bien que qualifiée de sainte par Rome dès le XVIIe siècle, Jeanne de Valois
n’a été canonisée que le 28 mai 1950. »
(Bron :
L’Église Catholique à Paris)